Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
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Arnaud
Mamie PrimaDonnaAssoluta
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Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
DIM. 18 JANVIER | 14h30
MER. 21 JANVIER | 20h
SAM. 24 JANVIER | 20h
MAR. 27 JANVIER | 20h
Nouvelle production / avec le soutien de Culture France Singapour
Opéra fantastique en 3 actes avec prologue et épilogue.
Livret de Jules Barbier et Michel Carré.
Musique de Jacques Offenbach (1819-1880).
Créé à Paris, à l'Opéra-Comique, le 10 février 1881.
Direction musicale Emmanuel Joël-Hornak
Mise en scène Paul-Emile Fourny
Décors et costumes Louis Désiré
Éclairages Patrick Méeüs
Olympia, Antonia, Giulietta, Stella Annick Massis
Hoffmann Luca Lombardo
Lindorf, Coppélius, Dr Miracle, Dapertutto Giorgio Surian
Andrès, Cochenille, Frantz, Pitichinaccio Yvan Matiakh
Nicklausse, la Muse Juliette Mars
Spalanzani Osvaldo Peroni
Luther, Crespel Marcel Vanaud
La mère d’Antonia Marie-Thérèse Keller
Hermann, Schlémil Guy Bonfiglio
Nathanaêl, Florent Chamard
Orchestre Philharmonique de Nice
chœur de l’Opéra de Nice
MER. 21 JANVIER | 20h
SAM. 24 JANVIER | 20h
MAR. 27 JANVIER | 20h
Nouvelle production / avec le soutien de Culture France Singapour
Opéra fantastique en 3 actes avec prologue et épilogue.
Livret de Jules Barbier et Michel Carré.
Musique de Jacques Offenbach (1819-1880).
Créé à Paris, à l'Opéra-Comique, le 10 février 1881.
Direction musicale Emmanuel Joël-Hornak
Mise en scène Paul-Emile Fourny
Décors et costumes Louis Désiré
Éclairages Patrick Méeüs
Olympia, Antonia, Giulietta, Stella Annick Massis
Hoffmann Luca Lombardo
Lindorf, Coppélius, Dr Miracle, Dapertutto Giorgio Surian
Andrès, Cochenille, Frantz, Pitichinaccio Yvan Matiakh
Nicklausse, la Muse Juliette Mars
Spalanzani Osvaldo Peroni
Luther, Crespel Marcel Vanaud
La mère d’Antonia Marie-Thérèse Keller
Hermann, Schlémil Guy Bonfiglio
Nathanaêl, Florent Chamard
Orchestre Philharmonique de Nice
chœur de l’Opéra de Nice
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Surjan...
Quoiqu'il en soit, merci de nous faire un compte-rendu !!!
Quoiqu'il en soit, merci de nous faire un compte-rendu !!!
Arnaud- Messages : 116
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Est-ce que c'est l'édition de JChristophe Cake ?
Edito- Messages : 68
Date d'inscription : 31/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Edito a écrit:Est-ce que c'est l'édition de JChristophe Cake ?
Ce Keck, c'est une tronche...
Don Carlo- Messages : 24
Date d'inscription : 03/01/2009
Age : 41
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Edito a écrit:Est-ce que c'est l'édition de JChristophe Cake ?
A notre connaissance, edition de 1907 en 4 actes, avec inversion de l'acte de Venise et la conservation de la poupée suraigue.
DONC acte de la Poupée, acte d'Antonia et acte de Giuletta , la version que Sutherland et Sills chantaient , je pensons
je dois vérifier.
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Mamie PrimaDonnaAssoluta a écrit:Edito a écrit:Est-ce que c'est l'édition de JChristophe Cake ?
A notre connaissance, edition de 1907 en 4 actes, avec inversion de l'acte de Venise et la conservation de la poupée suraigue.
DONC acte de la Poupée, acte d'Antonia et acte de Giuletta , la version que Sutherland et Sills chantaient , je pensons
je dois vérifier.
L'air d'Olympia est quasiment toujours suraigu ; il peut y avoir transposition dans la tonalité initiale (sol au lieu de la bémol) mais ça reste suraigu. Quelques chanteuses (Vaness) ont du encore baisser d'un autre demi-ton mais l'écriture restait la même.
Par contre, je n'ai jamais entendu la toute première version de l'air d'Olympia (présent en annexe dans l'édition Schott) qui effectivement semble plus tirée d'un recueil d'arie antiche que de Famous coloratura arias !
Si c'est en 4 actes alors l'épilogue ne compte pas j'imagine comme un acte, il n'y aura donc pas le duo Stella/Hoffmann, c'est dommage.
Edito- Messages : 68
Date d'inscription : 31/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Edito a écrit:Mamie PrimaDonnaAssoluta a écrit:Edito a écrit:Est-ce que c'est l'édition de JChristophe Cake ?
A notre connaissance, edition de 1907 en 4 actes, avec inversion de l'acte de Venise et la conservation de la poupée suraigue.
DONC acte de la Poupée, acte d'Antonia et acte de Giuletta , la version que Sutherland et Sills chantaient , je pensons
je dois vérifier.
L'air d'Olympia est quasiment toujours suraigu ; il peut y avoir transposition dans la tonalité initiale (sol au lieu de la bémol) mais ça reste suraigu. Quelques chanteuses (Vaness) ont du encore baisser d'un autre demi-ton mais l'écriture restait la même.
Par contre, je n'ai jamais entendu la toute première version de l'air d'Olympia (présent en annexe dans l'édition Schott) qui effectivement semble plus tirée d'un recueil d'arie antiche que de Famous coloratura arias !
Si c'est en 4 actes alors l'épilogue ne compte pas j'imagine comme un acte, il n'y aura donc pas le duo Stella/Hoffmann, c'est dommage.
Quand madame Delunsch a "abordé" l'air d'Olympia nous n'avons rien entendu de "suraigu" dans cette approche toute personnelle que nous éviterons de poster rrrrrr'ici par charité chrétienne. Pour Pat Ciofi, je ne sais pas par contre ce qu'elle a abordé comme version.
Conserver la version suraigue de la Poupée, tout en abordant le lyrisme d'Antonia et l'écriture quasi mezzo soprano de Giuletta, relève d'un tout autre challenge vocal ...
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Mamie PrimaDonnaAssoluta a écrit:
Quand madame Delunsch a "abordé" l'air d'Olympia nous n'avons rien entendu de "suraigu" dans cette approche toute personnelle que nous éviterons de poster rrrrrr'ici par charité chrétienne. Pour Pat Ciofi, je ne sais pas par contre ce qu'elle a abordé comme version.
Conserver la version suraigue de la Poupée, tout en abordant le lyrisme d'Antonia et l'écriture quasi mezzo soprano de Giuletta, relève d'un tout autre challenge vocal ...
Mireille avait chanté la version "colorature" (2e mouture de l'air) mais en évitant les variations vertigineuses que font les sopranos plus légers. Elle a fait les quelques suraigus écrits dans la tonalité originale de la 2e version à savoir des contre-ré mais s'est bien gardée de les tenir ou de les chanter juste, d'où effectivement une impression de version sans suraigus.
Quant à Patounette qui a repris à Marseille la quadruple incarnation féminine, elle a chanté la même version préconisée par l'édition Keck mais en assumant davantage l'écriture virtuose/suraiguë, sans non plus faire du jeune Dessay.
Comme vous le soulignez, il est très difficile d'assumer les écritures différentes des 3 rôles, sachant que la version Cake modifie quelque peu l'identité vocale de Giulietta par une écriture tirant davantage vers le soprano lyrique que vers le mezzo (cf. le concertato du finale). C'est pourquoi, le curseur est difficile à positionner et l'idéal me semble quand même un soprano lyrique et souple pour pouvoir rendre justice aux 4 personnages féminins.
La version enregistrée par l'équipe Nagano est encore plus troublante quant au rôle de Giulietta qui se voit attribuer, en plus des parties couramment chantées et donc foncièrement lyriques, un air d'une virtuosité comparable aux Oiseaux dans la charmille. Le choix de la jeune Suzie Wan Jo n'était donc pas si aberrant que ce qu'on a pu lire à l'époque.
La doulce Patrizia, malgré tous les défauts qu'on lui connaît, me semblait proche de l'idéal pour un tel emploi (la version Cake). Il est tout à souhaiter que ce soit la version Cake qui ait été retenue pour la tit'Annick qui devrait faire honneur à ce patchwork vocal avec panache.
Edito- Messages : 68
Date d'inscription : 31/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Tu penses que la doulce (ce qu'il ne faut pas lire quand on voit toutes les grimaces et tensions dont elle peut faire preuve avec un résultat tellement probant...) soit encore à même de soutenir ce genre de challenge ?Edito a écrit:La doulce Patrizia, malgré tous les défauts qu'on lui connaît, me semblait proche de l'idéal pour un tel emploi (la version Cake).
Arnaud- Messages : 116
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Arnaud a écrit:Tu penses que la doulce (ce qu'il ne faut pas lire quand on voit toutes les grimaces et tensions dont elle peut faire preuve avec un résultat tellement probant...) soit encore à même de soutenir ce genre de challenge ?Edito a écrit:La doulce Patrizia, malgré tous les défauts qu'on lui connaît, me semblait proche de l'idéal pour un tel emploi (la version Cake).
merci d'ouvrir un fil sur la doulce Par dans chanteuses et cantatrices si vous désirez débattre des jugulaires de la belle Ciofi
merki !
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Arnaud a écrit:Tu penses que la doulce (ce qu'il ne faut pas lire quand on voit toutes les grimaces et tensions dont elle peut faire preuve avec un résultat tellement probant...) soit encore à même de soutenir ce genre de challenge ?Edito a écrit:La doulce Patrizia, malgré tous les défauts qu'on lui connaît, me semblait proche de l'idéal pour un tel emploi (la version Cake).
Arnaud, arrête de briser toutes mes illusions et mes rêves d'adolescent attardé ...
Edito- Messages : 68
Date d'inscription : 31/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?????
Arnaud- Messages : 116
Date d'inscription : 28/12/2008
Elettra- Messages : 156
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Il n y a pas des nouvelles sur ce spectacle?
Cenerentola- Messages : 63
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Cenerentola a écrit:Il n y a pas des nouvelles sur ce spectacle?
Apparemment un papier circonstancié va paraître sur FORUM OPERA
Très belle première avec énorme succès personnel pour LOMBARDO ecorché et émouvant (très bel artiste) et MASSIS ANTHOLOGIQUE dans Antonia avec grande prestation des trois hommes Lombardo, Surian et Vanaud dans cet acte le meilleur des trois pour nous.
Meconnaissable visuellement dans Olympia (visage nacré et crâne chauve, collant noir corporel épousant ses formes et cuissardes latex.
Giulietta en garconne cheveux ras tandis que Lombardo assume une tenue vénitienne féminine.
Malheureusement, après cette superbe première, Massis a attrapé une grippe monumentale avec début de bronchite, elle a assumé la deuxième et la troisième date dans des conditions très difficiles, elle a juste demandé une annonce au cas où les choses ne se passeraient pas normalement. Elle essaie de ne pas annuler pour ne pas mettre tout le monde dans la mouise. La remplacer dans les 4 rôles seraient quasiment impossible. Il reste une date ....
Stella Saluts@tous droits réservés
@tous droits réservés
@tous droits réservés
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
http://culturebox.france3.fr/all/7189/Les-contes-d'Hoffmann-en-terre-ni%E7oise/#/all/7189/Les-contes-d'Hoffmann-en-terre-niçoise/
chtite mini video
quelques images de la poupée ....
chtite mini video
quelques images de la poupée ....
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Je ne l'ai pas reconnue dans ce costume! En tout cas, bravo pour si elle a chante meme en etant malade ...
Cenerentola- Messages : 63
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Le papier du très beau monsieur Ponthir au sujet de la Première chez FORUM OPERA
http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=700&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=54
Annick Massis marque son retour en France par une nouvelle réussite. Hommage à Sutherland ou Sills qui conservaient également l’Olympia suraigüe opposée à une Giulietta quasi mezzo. Le souvenir d’une Eda-Pierre à son sommet, revient en mémoire. En assistant à ce marathon, on comprend pourquoi Massis n’avait cure d’une Olympia isolée. Sur ce seul terrain du rôle de parade, elle n’a plus rien à prouver. Olympia est une démonstration de colorature légère française. Psychologiquement, elle ne prend sens que dans l’adjonction de ses trois «sœurs». Vocalement, la Poupée ne présente pas de difficulté pour elle. Elle n’est en rien automate, mais, un cruel hybride inachevé dont le chant évite le vide démonstratif en s’insérant dans le théâtre. Massis est méconnaissable. S’amusant à briser son image de romantique encrinolinée, elle se présente mi porcelaine, teint de nacre et crâne chauve, mi poupée érotique au très suggestif collant noir intégral, chaussée de cuissardes latex. Son air se définit en une chasse à l’homme, les essoufflements de la Poupée, les variations de belle facture et le contre mi bémol final, servant les connotations et le paroxysme érotiques voire SM totalement assumés. L’acte fonctionne bien, mais, on regrette la retenue du metteur en scène. Encadrée par trois voix masculines très inspirées, Massis signe une Antonia anthologique. Style souverain, chant maitrisé depuis les nuances murmurées de la «Tourterelle » jusqu’au déchirement impressionnant du trio final, son Antonia évolue dans un univers névrotique, écartelée entre boulimie et anorexie vocale. Cheveux naturels défaits, un maquillage blafard signe l’empreinte morbide de son quotidien. A Venise, alors que Lombardo assumera une tenue féminine, Giulietta se présentera cheveux ras, frère d’une Lili Marleen en costume d’homme. Calculatrice, vénale, son aristocrate glaciale assume la tessiture centrale de la Courtisane en valorisant le tranchant de ses répliques. La soprano clôture la réussite de sa galerie de portraits par une Stella apitoyée mais inaccessible.
Philippe PONTHIR
FORUM OPERA
Massis Antonia@tous droits réservés DR
http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=700&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=54
Annick Massis marque son retour en France par une nouvelle réussite. Hommage à Sutherland ou Sills qui conservaient également l’Olympia suraigüe opposée à une Giulietta quasi mezzo. Le souvenir d’une Eda-Pierre à son sommet, revient en mémoire. En assistant à ce marathon, on comprend pourquoi Massis n’avait cure d’une Olympia isolée. Sur ce seul terrain du rôle de parade, elle n’a plus rien à prouver. Olympia est une démonstration de colorature légère française. Psychologiquement, elle ne prend sens que dans l’adjonction de ses trois «sœurs». Vocalement, la Poupée ne présente pas de difficulté pour elle. Elle n’est en rien automate, mais, un cruel hybride inachevé dont le chant évite le vide démonstratif en s’insérant dans le théâtre. Massis est méconnaissable. S’amusant à briser son image de romantique encrinolinée, elle se présente mi porcelaine, teint de nacre et crâne chauve, mi poupée érotique au très suggestif collant noir intégral, chaussée de cuissardes latex. Son air se définit en une chasse à l’homme, les essoufflements de la Poupée, les variations de belle facture et le contre mi bémol final, servant les connotations et le paroxysme érotiques voire SM totalement assumés. L’acte fonctionne bien, mais, on regrette la retenue du metteur en scène. Encadrée par trois voix masculines très inspirées, Massis signe une Antonia anthologique. Style souverain, chant maitrisé depuis les nuances murmurées de la «Tourterelle » jusqu’au déchirement impressionnant du trio final, son Antonia évolue dans un univers névrotique, écartelée entre boulimie et anorexie vocale. Cheveux naturels défaits, un maquillage blafard signe l’empreinte morbide de son quotidien. A Venise, alors que Lombardo assumera une tenue féminine, Giulietta se présentera cheveux ras, frère d’une Lili Marleen en costume d’homme. Calculatrice, vénale, son aristocrate glaciale assume la tessiture centrale de la Courtisane en valorisant le tranchant de ses répliques. La soprano clôture la réussite de sa galerie de portraits par une Stella apitoyée mais inaccessible.
Philippe PONTHIR
FORUM OPERA
Massis Antonia@tous droits réservés DR
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
http://www.resmusica.com/article_6312_scene_lyrique_les_contes_d_hoffmann_nice_fantastique_annick_massis.html
S’il est une chose qu’il faut saluer avant toute autre, ce soir, c’est bien l’extraordinaire performance d’Annick Massis qui, malade, a tenu avec brio le quadruple rôle. Une légère faiblesse dans certains graves et une petite baisse de puissance sur la fin, mais une magnifique interprétation d’Olympia. Il fallait être habitué à la voix claire et pure de la chanteuse pour percevoir sa gêne. Ovationnée par le public pour cette performance qu’il lui faudra encore renouveler deux fois jusqu’au 27 janvier.
S’il est une chose qu’il faut saluer avant toute autre, ce soir, c’est bien l’extraordinaire performance d’Annick Massis qui, malade, a tenu avec brio le quadruple rôle. Une légère faiblesse dans certains graves et une petite baisse de puissance sur la fin, mais une magnifique interprétation d’Olympia. Il fallait être habitué à la voix claire et pure de la chanteuse pour percevoir sa gêne. Ovationnée par le public pour cette performance qu’il lui faudra encore renouveler deux fois jusqu’au 27 janvier.
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
http://www.concertclassic.com/journal/articles/actualite_20090127_2440.asp
27 Janvier 2009 - Nice - Compte-rendu - Le tour de force d’Annick Massis
L’ensemble de la distribution se révèle d’une grande homogénéité : les trois actes acquièrent une unité renforcée non seulement par la scénographie, mais surtout par la prestation étonnante d’Annick Massis qui réalise un véritable tour de force dans l’interprétation des trois rôles féminins (Olympia, Antonia et Giulietta) ainsi que dans celui de Stella, incarnation in fine en une seule personne des trois héroïnes. Malgré une légère indisposition, la soprano française, dont on ne comprend pas les raisons pour lesquelles elle est si peu présente dans notre pays, donne vie à la fois théâtrale et vocale aux différents caractères des personnages. Impressionnante de facilité en Olympia mécanique à souhait, d’une fragilité émouvante en Antonia, d’une sensualité presque sophistiquée en Giulietta, elle donne à tout instant une sensation d’accomplissement par sa prestance ainsi que par la virtuosité et la grâce de son approche. Difficile de percevoir qu’elle n’est pas, durant cette soirée, en pleine possession de ses moyens !
Michel Le Naour
27 Janvier 2009 - Nice - Compte-rendu - Le tour de force d’Annick Massis
L’ensemble de la distribution se révèle d’une grande homogénéité : les trois actes acquièrent une unité renforcée non seulement par la scénographie, mais surtout par la prestation étonnante d’Annick Massis qui réalise un véritable tour de force dans l’interprétation des trois rôles féminins (Olympia, Antonia et Giulietta) ainsi que dans celui de Stella, incarnation in fine en une seule personne des trois héroïnes. Malgré une légère indisposition, la soprano française, dont on ne comprend pas les raisons pour lesquelles elle est si peu présente dans notre pays, donne vie à la fois théâtrale et vocale aux différents caractères des personnages. Impressionnante de facilité en Olympia mécanique à souhait, d’une fragilité émouvante en Antonia, d’une sensualité presque sophistiquée en Giulietta, elle donne à tout instant une sensation d’accomplissement par sa prestance ainsi que par la virtuosité et la grâce de son approche. Difficile de percevoir qu’elle n’est pas, durant cette soirée, en pleine possession de ses moyens !
Michel Le Naour
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
Les Contes d’Hoffmann | Opéra de Nice | January 2009
Le tour de force d’Annick Massis
L’ensemble de la distribution se révèle d’une grande homogénéité : les trois actes acquièrent une unité renforcée non seulement par la scénographie, mais surtout par la prestation étonnante d’Annick Massis qui réalise un véritable tour de force dans l’interprétation des trois rôles féminins (Olympia, Antonia et Giulietta) ainsi que dans celui de Stella, incarnation in fine en une seule personne des trois héroïnes. Malgré une légère indisposition, la soprano française, dont on ne comprend pas les raisons pour lesquelles elle est si peu présente dans notre pays, donne vie à la fois théâtrale et vocale aux différents caractères des personnages. Impressionnante de facilité en Olympia mécanique à souhait, d’une fragilité émouvante en Antonia, d’une sensualité presque sophistiquée en Giulietta, elle donne à tout instant une sensation d’accomplissement par sa prestance ainsi que par la virtuosité et la grâce de son approche. Difficile de percevoir qu’elle n’est pas, durant cette soirée, en pleine possession de ses moyens !
Michel Le Naour | http://www.concertclassic.com | January 27, 2009
http://www.concertclassic.com/journal/articles/actualite_20090127_2440.asp
"Reste la prima donna, une Annick Massis au zénith de ses possibilités vocales et expressives, qui réussit un sans-faute pour ses premiers pas dans les quatre héroïnes féminines. Tout en gagnant l'épaisseur dans le timbre nécessaire à Antonia, ainsi que la rondeur dans le bas médium et le grave exigée par Giulietta, la voix n'a rien perdu de ses capacités virtuoses au fil des ans, comme le confirme une Chanson d'Olympia d'une précision infaillible. La musicienne demeure en plus d'un raffinement exceptionnel, en particulier dans l'acte d'Antonia, où l'on songe plus d'une fois à la folie de Lucia, l'un des meilleurs rôles de Massis.
Une immense performance, qui mériterait la consécration d'une grande scène internationale".
Richard Martet | Opéra Magazine n° 38 | March 2009
Pour une nouvelle production de l'opéra fantastique d'Offenbach, l'Opéra de Nice a eu l'ingénieuse idée d'inviter Annick Massis, soprano française discrète, qui a su construire une carrière au rayonnement international. Au faîte de sa gloire, elle prend davantage de risques. Comme celui de chanter les quatre rôles féminins des contes d'Hofmann (Olympia, Antonia, Giulietta, Stella) : un vrai défi, vocal et théâtral.
La direction musical est d'Emmanuel Joël-Hornak, la mise en scène de Paul-Emile Fourny.
Valeurs actuelles | N° 3765 | S. Ha. | January 22 to 28, 2009
ANNICK MASSIS SE MET EN QUATRE POUR OFFENBACH.
A l'Opéra de Nice, la soprano française excelle dans Les Contes d'Hoffmann où elle chante quatre rôles féminins.
.../.. Le clou du spectacle étant la soprano française, Annick Massis qui chante ici les quatre rôles féminins, chose rare, tant les tessitures sont contrastées. On ne peut que saluer la tenue exemplaire de cette artiste, qui passe des vocalises d'Olympia à la douceur blessée d'Antonia, avant les langueurs suaves de Giulietta. Sûreté, élégance, moelleux, sensualité, Annick Massis combine toutes ces qualités (non sans une certaine prudence, l'exercice est périlleux et on la sent parfois marcher sur des oeufs). Après cette (quadruple!) prise de rôle, qu'attendent les grandes salles nationales pour programmer cette chanteuse fêtée hors de nos frontières ?
Nicolas d'Estienne d'Orves | Le FIGARO | January 26, 2009
Annick Massis marque son retour en France par une nouvelle réussite. Hommage à Sutherland ou Sills qui conservaient également l’Olympia suraigüe opposée à une Giulietta quasi mezzo. Le souvenir d’une Eda-Pierre à son sommet, revient en mémoire. En assistant à ce marathon, on comprend pourquoi Massis n’avait cure d’une Olympia isolée. Sur ce seul terrain du rôle de parade, elle n’a plus rien à prouver. Olympia est une démonstration de colorature légère française. Psychologiquement, elle ne prend sens que dans l’adjonction de ses trois «sœurs». Vocalement, la Poupée ne présente pas de difficulté pour elle. Elle n’est en rien automate, mais, un cruel hybride inachevé dont le chant évite le vide démonstratif en s’insérant dans le théâtre. Massis est méconnaissable. S’amusant à briser son image de romantique encrinolinée, elle se présente mi porcelaine, teint de nacre et crâne chauve, mi poupée érotique au très suggestif collant noir intégral, chaussée de cuissardes latex. Son air se définit en une chasse à l’homme, les essoufflements de la Poupée, les variations de belle facture et le contre mi bémol final, servant les connotations et le paroxysme érotiques voire SM totalement assumés. L’acte fonctionne bien, mais, on regrette la retenue du metteur en scène. Encadrée par trois voix masculines très inspirées, Massis signe une Antonia anthologique. Style souverain, chant maitrisé depuis les nuances murmurées de la «Tourterelle » jusqu’au déchirement impressionnant du trio final, son Antonia évolue dans un univers névrotique, écartelée entre boulimie et anorexie vocale. Cheveux naturels défaits, un maquillage blafard signe l’empreinte morbide de son quotidien. A Venise, alors que Lombardo assumera une tenue féminine, Giulietta se présentera cheveux ras, frère d’une Lili Marleen en costume d’homme. Calculatrice, vénale, son aristocrate glaciale assume la tessiture centrale de la Courtisane en valorisant le tranchant de ses répliques. La soprano clôture la réussite de sa galerie de portraits par une Stella apitoyée mais inaccessible.
Philippe PONTHIR | http://www.forumopera.com
Fantastique Annick Massis
S’il est une chose qu’il faut saluer avant toute autre, ce soir, c’est bien l’extraordinaire performance d’Annick Massis qui, malade, a tenu avec brio le quadruple rôle.
http://www.resmusica.com | Cyril Brun | January 24, 2009
http://www.resmusica.com/article_6312_scene_lyrique_les_contes_d_hoffmann_nice_fantastique_annick_massis.html
Opéra de Nice : sublimes ubiquités vocales d'Annick Massis pour des « Contes d'Hoffmann » enchanteurs.
Ovations pour la soprano Annick Massis et le ténor Luca Lombardo dans la troisième représentation des « Contes d’Hoffmann » à l’Opéra de Nice. Une mise en scène de Paul-Emile Fourny à la hauteur des vocalises et une excellente direction d’un orchestre philharmonique qui partageait l’enthousiasme de toute cette équipe. En un mot : une réussite.
Alors que les musiciens viennent d’accorder leurs instruments, le rideau toujours baissé, Paul-Emile Fourny, le Directeur général de l’Opéra de Nice s’avance sur scène : Annick Massis, la soprano qui tient le rôle titre, est « souffrante » annonce-t-il, la mine grave. Les visages se ferment dans la salle. Il enchaîne : mais elle a quand même tenu à se produire et interprétera comme prévu les quatre rôles de ce soir. A sa demande d’indulgence adressée au public répond une première salve d’applaudissements sous l’effet de la tension. La deuxième, nettement plus nourrie, voire interminable au point de ressembler à une ovation avant l’heure, ponctuera les fameuses vocalises de l’air de la « chanson d’Olympia » dans l’acte I.........''
''......Les voix et les gestuelles peuvent dès lors s’y épanouir. Celle, en premier lieu, d’Annick Massis qui avait précisé dans un entretien à France-Musique qu’elle « attendait beaucoup » de cette production. Elle ravit par les capacités de son spectre vocal, nous faisant oublier qu’elle « était souffrante » : un air d’une exceptionnelle virtuosité dans le premier acte -elle le compare dans une interview accordée à Concertclassic à celui de la Traviata dans le premier tableau-, un caractère plus ingénu dans le second et des tonalités plus sombres dans le troisième. Elle charme également par l’excellence de son jeu : aux qualités de soprano s’ajoutent des talents de comédienne, notamment dans le rôle d’Olympia qui conjugue gymnastique et vocalises à répétition. La preuve que technique et bonheur de chanter peuvent faire bon ménage. Raison de plus pour s’interroger sur le fait qu’elle soit plus souvent invitée sur les grandes scènes lyriques étrangères que nationales.
JL Vannier | http://www.nice-premium.com | January 26, 2009
http://www.nice-premium.com/article/opera-de-nice-sublimes-ubiquites-vocales-d-annick-massis-pour-des-%C2%AB-contes-d-hoffmann-%C2%BB-enchanteurs..4213.html
Le tour de force d’Annick Massis
L’ensemble de la distribution se révèle d’une grande homogénéité : les trois actes acquièrent une unité renforcée non seulement par la scénographie, mais surtout par la prestation étonnante d’Annick Massis qui réalise un véritable tour de force dans l’interprétation des trois rôles féminins (Olympia, Antonia et Giulietta) ainsi que dans celui de Stella, incarnation in fine en une seule personne des trois héroïnes. Malgré une légère indisposition, la soprano française, dont on ne comprend pas les raisons pour lesquelles elle est si peu présente dans notre pays, donne vie à la fois théâtrale et vocale aux différents caractères des personnages. Impressionnante de facilité en Olympia mécanique à souhait, d’une fragilité émouvante en Antonia, d’une sensualité presque sophistiquée en Giulietta, elle donne à tout instant une sensation d’accomplissement par sa prestance ainsi que par la virtuosité et la grâce de son approche. Difficile de percevoir qu’elle n’est pas, durant cette soirée, en pleine possession de ses moyens !
Michel Le Naour | http://www.concertclassic.com | January 27, 2009
http://www.concertclassic.com/journal/articles/actualite_20090127_2440.asp
"Reste la prima donna, une Annick Massis au zénith de ses possibilités vocales et expressives, qui réussit un sans-faute pour ses premiers pas dans les quatre héroïnes féminines. Tout en gagnant l'épaisseur dans le timbre nécessaire à Antonia, ainsi que la rondeur dans le bas médium et le grave exigée par Giulietta, la voix n'a rien perdu de ses capacités virtuoses au fil des ans, comme le confirme une Chanson d'Olympia d'une précision infaillible. La musicienne demeure en plus d'un raffinement exceptionnel, en particulier dans l'acte d'Antonia, où l'on songe plus d'une fois à la folie de Lucia, l'un des meilleurs rôles de Massis.
Une immense performance, qui mériterait la consécration d'une grande scène internationale".
Richard Martet | Opéra Magazine n° 38 | March 2009
Pour une nouvelle production de l'opéra fantastique d'Offenbach, l'Opéra de Nice a eu l'ingénieuse idée d'inviter Annick Massis, soprano française discrète, qui a su construire une carrière au rayonnement international. Au faîte de sa gloire, elle prend davantage de risques. Comme celui de chanter les quatre rôles féminins des contes d'Hofmann (Olympia, Antonia, Giulietta, Stella) : un vrai défi, vocal et théâtral.
La direction musical est d'Emmanuel Joël-Hornak, la mise en scène de Paul-Emile Fourny.
Valeurs actuelles | N° 3765 | S. Ha. | January 22 to 28, 2009
ANNICK MASSIS SE MET EN QUATRE POUR OFFENBACH.
A l'Opéra de Nice, la soprano française excelle dans Les Contes d'Hoffmann où elle chante quatre rôles féminins.
.../.. Le clou du spectacle étant la soprano française, Annick Massis qui chante ici les quatre rôles féminins, chose rare, tant les tessitures sont contrastées. On ne peut que saluer la tenue exemplaire de cette artiste, qui passe des vocalises d'Olympia à la douceur blessée d'Antonia, avant les langueurs suaves de Giulietta. Sûreté, élégance, moelleux, sensualité, Annick Massis combine toutes ces qualités (non sans une certaine prudence, l'exercice est périlleux et on la sent parfois marcher sur des oeufs). Après cette (quadruple!) prise de rôle, qu'attendent les grandes salles nationales pour programmer cette chanteuse fêtée hors de nos frontières ?
Nicolas d'Estienne d'Orves | Le FIGARO | January 26, 2009
Annick Massis marque son retour en France par une nouvelle réussite. Hommage à Sutherland ou Sills qui conservaient également l’Olympia suraigüe opposée à une Giulietta quasi mezzo. Le souvenir d’une Eda-Pierre à son sommet, revient en mémoire. En assistant à ce marathon, on comprend pourquoi Massis n’avait cure d’une Olympia isolée. Sur ce seul terrain du rôle de parade, elle n’a plus rien à prouver. Olympia est une démonstration de colorature légère française. Psychologiquement, elle ne prend sens que dans l’adjonction de ses trois «sœurs». Vocalement, la Poupée ne présente pas de difficulté pour elle. Elle n’est en rien automate, mais, un cruel hybride inachevé dont le chant évite le vide démonstratif en s’insérant dans le théâtre. Massis est méconnaissable. S’amusant à briser son image de romantique encrinolinée, elle se présente mi porcelaine, teint de nacre et crâne chauve, mi poupée érotique au très suggestif collant noir intégral, chaussée de cuissardes latex. Son air se définit en une chasse à l’homme, les essoufflements de la Poupée, les variations de belle facture et le contre mi bémol final, servant les connotations et le paroxysme érotiques voire SM totalement assumés. L’acte fonctionne bien, mais, on regrette la retenue du metteur en scène. Encadrée par trois voix masculines très inspirées, Massis signe une Antonia anthologique. Style souverain, chant maitrisé depuis les nuances murmurées de la «Tourterelle » jusqu’au déchirement impressionnant du trio final, son Antonia évolue dans un univers névrotique, écartelée entre boulimie et anorexie vocale. Cheveux naturels défaits, un maquillage blafard signe l’empreinte morbide de son quotidien. A Venise, alors que Lombardo assumera une tenue féminine, Giulietta se présentera cheveux ras, frère d’une Lili Marleen en costume d’homme. Calculatrice, vénale, son aristocrate glaciale assume la tessiture centrale de la Courtisane en valorisant le tranchant de ses répliques. La soprano clôture la réussite de sa galerie de portraits par une Stella apitoyée mais inaccessible.
Philippe PONTHIR | http://www.forumopera.com
Fantastique Annick Massis
S’il est une chose qu’il faut saluer avant toute autre, ce soir, c’est bien l’extraordinaire performance d’Annick Massis qui, malade, a tenu avec brio le quadruple rôle.
http://www.resmusica.com | Cyril Brun | January 24, 2009
http://www.resmusica.com/article_6312_scene_lyrique_les_contes_d_hoffmann_nice_fantastique_annick_massis.html
Opéra de Nice : sublimes ubiquités vocales d'Annick Massis pour des « Contes d'Hoffmann » enchanteurs.
Ovations pour la soprano Annick Massis et le ténor Luca Lombardo dans la troisième représentation des « Contes d’Hoffmann » à l’Opéra de Nice. Une mise en scène de Paul-Emile Fourny à la hauteur des vocalises et une excellente direction d’un orchestre philharmonique qui partageait l’enthousiasme de toute cette équipe. En un mot : une réussite.
Alors que les musiciens viennent d’accorder leurs instruments, le rideau toujours baissé, Paul-Emile Fourny, le Directeur général de l’Opéra de Nice s’avance sur scène : Annick Massis, la soprano qui tient le rôle titre, est « souffrante » annonce-t-il, la mine grave. Les visages se ferment dans la salle. Il enchaîne : mais elle a quand même tenu à se produire et interprétera comme prévu les quatre rôles de ce soir. A sa demande d’indulgence adressée au public répond une première salve d’applaudissements sous l’effet de la tension. La deuxième, nettement plus nourrie, voire interminable au point de ressembler à une ovation avant l’heure, ponctuera les fameuses vocalises de l’air de la « chanson d’Olympia » dans l’acte I.........''
''......Les voix et les gestuelles peuvent dès lors s’y épanouir. Celle, en premier lieu, d’Annick Massis qui avait précisé dans un entretien à France-Musique qu’elle « attendait beaucoup » de cette production. Elle ravit par les capacités de son spectre vocal, nous faisant oublier qu’elle « était souffrante » : un air d’une exceptionnelle virtuosité dans le premier acte -elle le compare dans une interview accordée à Concertclassic à celui de la Traviata dans le premier tableau-, un caractère plus ingénu dans le second et des tonalités plus sombres dans le troisième. Elle charme également par l’excellence de son jeu : aux qualités de soprano s’ajoutent des talents de comédienne, notamment dans le rôle d’Olympia qui conjugue gymnastique et vocalises à répétition. La preuve que technique et bonheur de chanter peuvent faire bon ménage. Raison de plus pour s’interroger sur le fait qu’elle soit plus souvent invitée sur les grandes scènes lyriques étrangères que nationales.
JL Vannier | http://www.nice-premium.com | January 26, 2009
http://www.nice-premium.com/article/opera-de-nice-sublimes-ubiquites-vocales-d-annick-massis-pour-des-%C2%AB-contes-d-hoffmann-%C2%BB-enchanteurs..4213.html
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
OLYMPIA
ANTONIA Cadence
ANTONIA Trio final & Mort
Anthologique .....
ANTONIA & HOFFMANN Luca Lombardo
Duo C'est une chanson d'amour
ANTONIA Elle a fui la Tourterelle
Re: Annick MASSIS Les Contes d'Hoffmann NICE Janvier 2009
ANTONIA EN VIDEO ......................
Elle a fui la Tourterelle
Elle a fui la Tourterelle
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