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Sergio SEGALINI, son tit coin, ses coups de gueule & son église au milieu du village

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Message  Mamie PrimaDonnaAssoluta Mar 30 Déc - 14:48

Sergio SEGALINI, son tit coin, ses coups de gueule & son église au milieu du village Sergio_2

Aussi régulièrement que possible, des news de notre tonton à tous. Car il manque beaucoup ....

Sergio et le dernier flop de la Scala :

Chez nos excellents confrères de QOBUZ :

http://qobuz.com/blogs/sergiosegalini/

L’enterrement de Don Carlo et l’agonie de la Scala


L’échec retentissant de Don Carlo à la Scala le 7 décembre dernier (jour traditionnel d’ouverture de la Scala) a inondé les colonnes des quotidiens du monde entier.



Résumons les faits. À la générale du 4 décembre où le théâtre ouvrait ses portes aux jeunes suivant une politique déjà mise en place dans d’autres villes, la direction prend aussi la décision d’inviter la crème de la presse nationale et internationale et un certain nombre de personalités de la culture et du spectacle. Tout est mis en place, une fois de plus, pour faire de cette soirée un événement sans précédent.



Hélas, dès le premier tableau le public se rend compte qu’il ne voit pas Don Carlo à la Scala, la scène la plus riche d’Italie, mais qu’il est plutôt assis dans un fauteuil d’un Opéra sans moyens. Le ténor Giuseppe Filianoti, impeccable dans Mozart et autres emplois lyriques, hurle la moindre note et casse son émission, confronté à une tessiture trop dramatique, tandis que Dalibor Jenis est un Posa absent, sans corps ni âme. Au deuxième tableau, la sonore mais bien fatiguée Dolora Zajick nous conduit aux arènes de Vérone. La belle et trop lyrique Fiorenza Cedolins, face à un emploi de Falcon, est à la limite de l’inaudible. Ferruccio Furlanetto enfin est le plus vieux des Philippe II avec une voix qui a perdu toutes ses harmoniques. La suite est prévisible jusqu’à l’arrivée d’un Grand Inquisiteur tout simplement indigne. Les jeunes, souvent chaleureux et exprimant leur enthousiasme d’être en ces lieux, restent de marbre après la mort de Posa et le Tu che le vanità d’Elisabeth. Jetons un voile pudique sur les “comprimari”… Et dire que Toscanini proclamait avec raison qu’un grand théâtre se jugeait surtout sur la qualité des petits rôles !!



Daniele Gatti à son tour, incapable de soutenir son équipe vocale, ne sait trouver la pulsation rythmique de Verdi. Lentissimo, il frôle l’indifférence, sans un seul regard pour le plateau, avec une direction qu’il a voulue “all’antica” mais qui sonne terriblement démodée. Puis ajoute sans raison la plainte de Philippe II sur le corps de Posa,qui n’existe pas dans la version qu’il a choisie.



Sur scène, Stéphane Braunschweig s’ennuie mais s’amuse à projeter comme un souvenir obsédant la forêt de Fontainebleau (dans cette version italienne le premier acte est supprimé) et passe son temps à promener en long et en large des enfants représentant Carlo et Posa amis depuis toujours. Psychanalyse de supermarché dont on se serait passé, et qui atteint le comble du ridicule lorsque l’enfant Posa arrache des mains de Carlo son énorme épée pour la donner au roi…



La débacle est totale, et pour parer au plus urgent la Scala licencie le ténor. Ce dernier réagit avec violence : “ Comment, je n’ai reçu que des félicitations pendant toute la durée des répétitions…et maintenant on me coupe la tête ? ” Et oui ! Ni lui ni la Scala ne s’étaient aperçus qu’il lui était impossible de chanter le rôle ! On le remplace avec une voix solide, grasse et sans charme mais aussi sans risque. Mais on ne peut pas remplacer Gatti, le principal responsable de cet échec et qui, à la première du 7 décembre, se fait couvrir de sifflets. La Scala, qui ne veut pas avouer sa méprise, répond : “ ah, ces éternels amis des ténors ! (en songeant à l’accident Alagna de 2006). Mais l’honnête et illustre Paolo Isotta dans le Corriere della sera réplique : “ Les amis de Filianoti étaient sans doute une vingtaine de personnes… or les sifflets pleuvaient de partout, de l’orchestre au poulailler.”



Permettez-moi alors cette petite note personnelle. J’ai assisté à tous les 7 décembre depuis 1975. En ces 33 ans, je ne dis pas que tous les spectacles ont touché au sublime, mais ils possédaient tous la dignité musicale et scénique indispensables pour cette soirée qui se veut historique, à la hauteur du lieu Scala.

Mais à propos, sait-on encore parler de musique à la Scala ? Souhaitons seulement que ni Abbado ni Muti, tous deux au pupitre un 7 décembre pour Don Carlo, n’aient pas regardé à la télévision, ou seulement écouté à la radio, la soirée en question. Il y avait de quoi pleurer !

SERGIO SEGALINI pour QOBUZ
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Message  Mamie PrimaDonnaAssoluta Mar 30 Déc - 15:21

Sergio SEGALINI s'exprime sur les deux dernières édition studio de La Sonnambula et renvoie Nat DESSAY et Cecilia BARTOLI dans les cordes tout en rappelant quelques évidences ....

Nouvelles aventures de Somnambules

Ferdinand Hérold est revenu charmer le public de l’Opéra-Comique avec les représentations de Zampa au cours de la dernière saison. En attendant une reprise marquante de Le pré-aux-Clercs, sans doute son œuvre majeure, l’Opéra de Rome va plus loin et fait découvrir un ballet complètement oublié qui a joué un grand rôle dans l’histoire de la musique.

Il s’agit de La Somnambule, offerte aux Parisiens en 1827, quatre ans avant la création, au Teatro Carcano de Milan, du petit bijou Bellinien dont on parle beaucoup aujourd’hui dans nos chroniques à cause d’un curieux enregistrement de Cecilia Bartoli, appelé sans vergogne “version Malibran”.

L’idée de réentendre et de revoir le ballet de Hérold devait toumenter Beppe Menegatti, époux de la célèbre prima ballerina Carla Fracci, dès 1955 lorsqu’il assista à la Scala de Milan à la fameuse Sonnambula de Maria Callas dans une mise en scène du cinéaste Luchino Visconti sous la direction de Leonard Bernstein. Comment ne pas avoir été traumatisé par cette soirée qui hante encore nos mémoires ? Une photo dans le programme rappelle sa rencontre avec Callas et dit toute son émotion. Plus d’un demi-siècle après, Menegatti ne pouvait pas avoir oublié le spectacle de Visconti, ni les attitudes scéniques de Callas, ni son costume, ni sa parure, et rend forcément hommage à ces deux artistes avec une grâce touchante et un profond respect. Visconti n’avait-il pas transformé la Divine en nouvelle Giselle et ne l’avait-elle pas couronnée du même diadème de fleurs portée par la Taglioni ?

Avec Hérold la jeune fille somnambule de Bellini reprend sa véritable identité de danseuse, devient une sœur de La belle au bois dormant, un autre ballet de Hérold à redécouvrir. Le livret, écrit par l’inévitable Scribe en collaboration avec Jean Pierre Aumer, est exactement celui conçu par Felice Romani pour Bellini. Disons que la scène lyrique permet un plus grand approfondissement psychologique des personnages, aux caractères plus définis. La musique, d’un charme immédiat, admirablement bien écrite, est inscrite dans son temps avec quelques échos Rossiniens, mais avec des pages que Bellini a fait siennes dans son opéra Qui l’aurait cru ?.

Le splendide Giuseppe Picone en Saint-Rambert a obtenu un véritable triomphe à côté de l’excellent couple protagoniste Alessandro Riga et Gaia Straccamore, sous l’œil vigilant de leur “maestra” Carla Fracci assise au milieu du parterre du Teatro Nazionale. Après cette soirée, nous entendrons La Sonnambula de Bellini d’une autre manière.

Une manière beaucoup plus juste que celle imposée par les fausses lectures de deux stars actuelles, adulées par un certain public.

Ne revenons pas sur l’approche absurde de Natalie Dessay qui chante une partition romantique avec un goût de Second Empire, comme une opérette d’Offenbach. La prétention de Cecilia Bartoli, chanteuse autrement raffinée et cultivée, va encore plus loin et à grand renfort de publicité, déclare chanter la version Malibran. Tout d’abord, elle se permet de transposer des pages pour mieux adapter la partition à son chant de contraltino leggero, en déclarant que la Malibran était un mezzo, lorsque cette définition n’existait pas à une époque où l’on parlait de soprano primo et de soprano secondo ! Le nombre de partitions de soprano chantées par la Malibran est très grand. Mais il est aussi vrai que le timbre de la Divine Maria était probablement aussi sombre que celui de l’autre Divine Maria Callas qui, en véritable musicienne, invente une voix pour Norma, une tout aussi sombre pour Elvira des Puritains, mais allège son émission pour Amina, seulement tubée et engorgée chez la Bartoli et sans l’ombre de jeunesse et de fraîcheur spontanée, deux caractéristiques majeures de la Malibran. Amina est une vierge, à l’émission d’une Sylphide, pas une bourgeoise de la meilleure société romaine.

Et pour finir, rappelons que le chant de l’époque était encore dans la continuité de l’école des castrats, d’une virtuosité très soulignée, ce qui n’est pas le cas d’une Bartoli à l’émission très limitée parfaitement adaptée aux exigences du Settecento, ni d’une Dessay, simple oiseau mécanique pour les salons de Napoléon III. À se demander si Callas et Sutherland ont réellement existé.

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Message  Mamie PrimaDonnaAssoluta Mar 30 Déc - 15:40

SERGIO A NEW YORK pour LA FILLE DU REGIMENT ....

Natalie princesse d’opérette


La Fille du régiment qui vient de faire escale à New-York en provenance de Londres, nous rappelle l’éternel problème déjà évoqué par Mozart et Richard Strauss : Prima la musica e pol le parole ? La mise en scène de Laurent Pelly est bien connue grâce à la publication en DVD des soirées Londoniennes. Elle ressemble un peu trop à La Grande-Duchesse du Châtelet avec Felicity Lott, mais elle regorge d’idées et séduit le public avec ses multiples gags.

Donizetti a-t-il réellement composé une opérette ? Ne s’agit-il pas en réalité d’une comédie larmoyante aux échos d’un Settecento encore bien présent dans les airs de Marie et de Tonio ? La vérité musicale ne se trouve-t-elle pas dans le legs des couples Sutherland-Pavarotti et Anderson-Kraus ?

Le temps d’un soir le Met ne semblait plus se situer au Lincoln Center, mais en plein Broadway.

Dessay joue de manière convaincante se transformant presqu’en Charlot multipliant à l’excès des gags dignes du cinéma muet et finit par ressembler aux personnages qui entourent le grand Chaplin n’ayant rien compris de la modernité de cet auteur de génie. Le public délire et elle gagne son parti. Mais a-t-elle chanté pour autant ? Certes les réserves évoquées par la presse internationale lors de sa prestation dans Juliette, sur la minceur d’un timbre qui brille seulement dans le suraigu, sont moins évidentes ici, si l’on accepte de ne pas écouter “Il faut partir” et la grande plainte finale, exécutés sans la moindre idée de ce que bel canto romantique veut dire. Entre La vie parisienne et La fille du régiment il y a une belle différence ! Lily Pons, son illustre devancière au Met avait autrement appris sa leçon.

Juan Diego Florez sait chanter et comment ! Avec une telle aisance que le public en délire exige les bis de la série de contre-ut dans “Mes amis“. Le virtuose est impeccable, seul le timbre n’est pas celui d’un lirico di grazia.

La Marquise de Felicity Palmer est une Dame anglaise un peu trop digne : dès le premier acte nous devrions comprendre ce qui se cache derrière son masque faussement aristocratique, prête à céder un peu trop vite aux avances de Sulpice, un bravissimo Allessandro Corbelli.

La direction sage, gentille et délicate de Marco Armiliato était au service du plateau et surtout de deux stars.

La furbissima Dessay en a besoin, tout comme d’une mise en scène de ce style qui l’aide à cacher certaines inadéquations vocales. Au Met nous avons bien compris les raisons de son annulation à la Scala et sa décision de ne plus paraître dans la nouvelle Lucia du Met.

Alors… prima le parole ?

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Message  girolamo Mer 31 Déc - 0:35

C'est la fête à Natalie Laughing et très franchement j'adhère à tout ce qu'il dit d'elle!
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Message  Elettra Mer 31 Déc - 0:42

girolamo a écrit:C'est la fête à Natalie Laughing et très franchement j'adhère à tout ce qu'il dit d'elle!

Il faut bien dire que... hum.
Dans le genre, mon énorme regret est de n'avoir pu lire la critique du cd d'airs italiens (par l'excellent M. Ponthir il me semble) avant qu'elle n'ait été injustement censurée.
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Message  girolamo Mer 31 Déc - 1:52

je suis sûr que dorénavant elle pourra être visible à nouveau en ces lieux démocratiques. Smile
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Message  Mamie PrimaDonnaAssoluta Mer 31 Déc - 2:12

girolamo a écrit:je suis sûr que dorénavant elle pourra être visible à nouveau en ces lieux démocratiques. Smile

Et puis, ce monsieur PONTHIR.... Quel bel homme ....
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Message  Edito Ven 2 Jan - 15:59

Mamie PrimaDonnaAssoluta a écrit:Sergio SEGALINI, son tit coin, ses coups de gueule & son église au milieu du village Sergio_2

Il se prend pour qui avec sa perruque en peau-de-fesse là ? Si il croit qu'il peut faire de l'ombre à Dame Grubie dans Roberto Devereux ...

J'ai lu avec attention ses récents compte-rendus, même s'il dénonce certains points qui me semblent évident sur Dessay et Bartoli, j'ai l'impression qu'il fait toujours autant dans la demi-mesure ...
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Message  Arnaud Sam 3 Jan - 20:04

Quel plaisir de le lire de nouveau ! Comme une plume de la sorte manque cruellement actuellement ds cet univers critique qui est mi-figue, mi-raisin ou alors manquant de la plus absolue culture pour argumenter des propos vides de sens.
Arnaud
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Message  Mamie PrimaDonnaAssoluta Sam 3 Jan - 20:16

Arnaud a écrit:Quel plaisir de le lire de nouveau ! Comme une plume de la sorte manque cruellement actuellement ds cet univers critique qui est mi-figue, mi-raisin ou alors manquant de la plus absolue culture pour argumenter des propos vides de sens.

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Message  Mamie PrimaDonnaAssoluta Ven 9 Jan - 15:22

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NOUVEL OPUS DE TONTON SERGIO

Riccardo Muti. Le grand retour JANVIER 2009
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Message  Mamie PrimaDonnaAssoluta Mer 4 Fév - 0:55

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Elle, Nino Machaidze, avait gagné honorablement le concours Leyla Gencer à Istanbul où j’étais membre du jury. Pour se perfectionner, elle est invitée par la soprano turque à l’école de la Scala dont celle-ci était alors directrice. La chance est de son côté ; si elle chante à la Scala une fort médiocre Lauretta de Gianni Schicchi, sous la direction de Riccardo Chailly, comble du bonheur elle s’impose dans la Juliette de Gounod au festival de Salzbourg (ci-contre, avec Villazon) alors qu’elle remplaçait la nouvelle idole des foules, Anna Netrebko (enceinte). Juste avant de me rendre à Bologne, j’avais regardé sur mon écran de télévision Les Puritains de la Netrebko au Metropolitan de New York, diffusés en DVD par DG. À Bologne les yeux et les oreilles ont vu et entendu la même interprète, presqu’une sœur jumelle : une fort jolie fille au jeu malin, au regard languissant mais dotée d’un timbre peu séduisant, chantant une note sur trois, incapable de toute virtuosité, avec des suraigus faux ou à la limite de la justesse qu’elle perdra dès demain. Et surtout une incroyable habileté à détourner les écueils. Elvira n’est pas Juliette et de savantes poses scéniques ne peuvent remplacer des cabalettes ardues ou des trilles périlleux.

Lui c’est Juan Diego Florez, star consacrée… mais qu’il est difficile d’entendre dans une grande salle (à la manière de Cecilia Bartoli qui les évite soigneusement) et dans des emplois post-rossiniens. Ce tenorino léger, d’allure charmante, à la voix chevrotante mais étonnante dans les extrêmes aigus, serait-il un Arturo sans en posséder ni le ”cantabile” dans le médium ni la rondeur du timbre propre à Rubini et à Pavarotti ??? Pas plus qu’Elvino au Covent Garden de Londres il y a quelques saisons. Mais Florez a un physique… Si Violetta, Mimi, Manon… pourraient figurer sur des calendriers, depuis quand Arturo devrait-il prendre la pose pour une publicité de parfum ?
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